Titre: La Planète des Singes: l'affrontement
Réalisateur: Matt Reeves
Acteurs: Andy Serkis, Jason Clarke ...
Genre: Science-Fiction, Action
Nationalité: Américain
Durée: 2H11min
Sortie: 30 juillet 2014
Alors que l'humanité a été ravagée par un virus mortel, un groupe d'hommes tente de survivre au milieu des ruines de San Francisco. Mais la découverte d'une meute de singes dans la forêt va faire remonter les rivalités entre les deux espèces.
Après un premier film chargé de présenter les origines de l'intelligence supérieure des primates et de préparer leur domination sur les humains, c'est avec une nouvelle équipe et un casting renouvelé que l'on retrouve "la planète des singes" pour un second volet intitulé "L'affrontement".
Ce nouveau film est porteur de valeurs fortes qu'il sait bien exploiter dans la première partie avant de retomber dans les travers des blockbusters actuels dans la seconde.
Le film s'ouvre sur une longue séquence nous apprenant le mode de vie des singes ainsi que leur quotidien. Nous découvrons très vite qu'ils possèdent leur propre langage: la langue des signes. D'ailleurs le film met plus en avant les singes en étant les trois quarts du temps devant la caméra. Les hommes ici intéressent peu le réalisateur puisque la saga originale traite déjà assez bien de leur sort. A l'inverse, le développement de la société simienne est resté très flou même si "La Bataille de la Planète des singes", dont le film fait quelques clins d'oeil, évoque brièvement le sujet. Peu à peu, les premiers hommes font leur apparition et le rapport de force est tout de suite inégal. En effet, ils sont, durant tout le film, montrés comme inférieur aux singes. Dès le départ, l'équipe de Malcolm semble terroriser en les voyant. Puis très vite lors de la première confrontation entre les humains et les singes à San Fransisco, le fait que César soit à cheval face à un homme paraissant désarmé renforce cette idée de supériorité des animaux sur les humains. De plus, le final ne leur semble pas favorable. Mais bon, ceci n'est une surprise pour personne.
La première partie suit donc la relation entre les singes et ce groupe d'homme porté par Dreyfus . Comme dans toute relation, la confiance a un prix et le chemin va être long et semé d'embûches entre César et Malcolm. Le film insiste aussi sur la bêtise de la guerre qui ne résout absolument aucun conflit, au contraire, elle en est source . Ici, la haine que certains singes ont à l'intérieur d'eux même, va avoir de lourdes conséquences pour tout le groupe. On peut comprendre cela du fait de leur passé différent: certains ont été maltraité comme Koba tandis que d'autres comme César garde un meilleur souvenir de leur vie passé. Le pardon est l'une des valeurs fondamentales que le film veut transmettre. La guerre n'a pas pour seule cause la haine de l'autre mais aussi la peur de l'autre. En effet, l'autre symbolise l'inconnu et l'inconnu est un potentiel danger. Les deux groupes ne s'étant jamais vu auparavant, la cohabitation va être difficile.
La seconde partie du film est sûrement la pire chose que je pouvais attendre de "La Planète des singes: l'affrontement". Après un évènement marquant que je tairais pour ne pas spoiler l'intrigue, on va retrouver des méchants et des gentils qui vont s'affronter dans un combat assez classique des blockbusters. Niveau originalité, c'est un zéro pointé tout comme l'issue de cette confrontation. Les effets spéciaux déployés pour l'occasion sont certes réussis mais cela ne fait pas tout. C'est donc après un profond ennui que le film se cloture sur un plan intéressant qui renvoie directement au plan d'ouverture. En quelque sorte, la boucle est bouclée même si parait-il, "l'affrontement" ne fait que commencer.
Du côté du casting, Andy Serkis est impressionnant dans la peau de l'imposant César. La motion capture fait le reste. Jason Clarke, lui, reprend en quelque sorte le rôle de James Franco en incarnant l'ami des singes. On notera aussi la présence de Keri Russell aperçu dans la série de FX "The Americans" notamment.
Les protagonistes ont la chance d'évoluer dans de sompteux décors qui reconstituent la ville de San Francisco ravagée par le virus simien et les guerres civiles.
Enfin, un petit mot sur la bande son qui comporte de multiples références à l'original pour plus de nostalgie.
Mes notes:
Scénario: 2,5/4
Intrigue: 1/3
Mise en scène/Photographie: 3/3
Casting: 2,5/3
Musique: 1/1
Durée: 0,5/1
Appréciation personnelle: 2/3
Science-Fiction/Action: 1/2
NOTE GLOBALE 13,5/20
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