mardi 12 janvier 2016

Critique: Les Huit Salopards



Titre: Les 8 Salopards 
Acteurs: Samuel L.Jackson, Kurt Russell, Tim Roth ...
Genre: Western 
Nationalité: Américain 
Durée: 2h48min
Sortie: 6 janvier 2016 


Pour bien commencer l'année 2016, quoi de mieux que de découvrir le 8e film de Quentin Tarantino. Après Django Unchained, il revient avec un nouveau western intitulé Les 8 Salopards. Le film suit l'histoire de John Ruth, un chasseur de primes, et de sa prisonnière Daisy Domergue, qui, sur leur route pour aller à Red Rock, atterrissent dans un relais de diligences pour se protéger du blizzard. Coincés par la tempête, ils vont devoir cohabiter avec six autres individus, tous plus louches les uns que les autres. Très vite, John devine qu'un ou plusieurs individus sont de mèche avec sa prisonnière et que ceux-ci vont tout faire pour la faire libérer. 
Avec une durée de presque trois heures, Les 8 salopards parvient cependant à tenir en haleine sans aucun temps morts grâce à une intrigue d'une efficacité redoutable. Les principaux enjeux sont très vites posés et dès lors tout semble pouvoir arriver dans ce relais en pleine tempête de neige. Tarantino propose une sorte de Cluedo géant dans lequel personne ne peut sortir indemne et où chacun est susceptible d'être le coupable. Avec les 8 Salopards, Tarantino montre encore tout son génie en écrivant un scénario de qualité où coups bas, révélations, trahisons et tromperies s'enchaînent sans relâche dans la bouche de huit individus qui semblent condamnés à passer deux jours ensemble. 




Tous les ingrédients des films de Tarantino sont réunis à commencer par l'humour et la répartie dont sont dotés les différents protagonistes. Le film ne déroge pas à la règle avec le personnage de Samuel L Jackson, Marquis Warren. Aussi, on retrouve  le goût de Tarantino pour le sang puisque Les 8 salopards comporte son lot de moments trashs et gores ainsi qu'un massacre final aussi jouissif que terrifiant. Les 8 salopards ne devrait donc pas décevoir les fans de Tarantino de ce point de vue là. La fin demeure extrêmement réussie, surprises et rebondissements sont, en effet, au rendez-vous, d'autant plus que le mystère est bien gardé tout au long du film et que chaque personnage devient le suspect à un moment ou un autre. Avec ses chapitres et son entracte, Les Huit Salopards se veut un hommage au genre du western. Pour l'occasion, Ennio Morricone signe une bande-originale irréprochable en particulier pour la séquence d'introduction qu'y s'en trouve sublimée. Au niveau du casting, Tarantino reprend quelques visages connus devant sa caméra: Tim Roth, élégant avec son accent british, Samuel L Jackson qui éblouit l'écran par son charisme et son sens de la répartie sans oublier Kurt Russell qui effectue son come-back  dans un grand rôle qui marquera à coût sur sa carrière. 

Mes notes; 
Scénario: 3,5/4
Intrigue: 2,5/3
Mise en scène/Photographie: 3/3
Casting: 3/3
Musique: 1/1
Durée: 0,5/1
Western: 2/2
Appréciation personnelle: 2,5/3

NOTE GLOBALE 18/20 

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