Les films vus en août 2013

10 films sortis en 2013 ont été vus par Cineriesrama au cours du mois d'août. Ceux chroniqués disposent d'un lien vers la critique, les autres simplement d'une note. 

10. American Nightmare: 10/20 

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9. Les schtroumpfs 2: 11/20

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8. Spring Breakers: 12/20 

8. Kick Ass 2: 12/20 

6. Elysium: 13/20

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5. Lone Ranger: 13,5/20

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4.Insaisissables: 14/20

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3. RED 2: 14,5/20 

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2. Flight: 15/20

1. Magic Magic: 15,5/20 

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Critique ciné: RED 2

Souvenez-vous, RED avait étonné tout le monde au box-office et surtout avait marqué les esprits pour son casting impeccable. Ce film avait été pour moi un coup de coeur et est donc bien en évidence dans ma vidéothèque et ressort régulièrement.
Mais quand est-il de ce second volet ? 

Titre: RED 2
Réalisateur: Dean Parisot
Acteurs: Bruce Willis, John Malkovitch, Mary-Louise Parker, Hellen Miren... 
Année: 2013

Les retraités de la CIA reprennent une nouvelle fois du service avec une mission bien précise, découvrir ce que cache le projet "Nightsade". 

Le film commence par un générique qui m'a beaucoup plu car il fait ressortir le caractère bande-dessinée de RED 2 tout comme les petites animations nous indiquant les changements de lieux. Il est certain que le début est assez mouvementé avec une entrée directe dans l'action sans prendre le temps de nous rappeler les personnages ni de les présenter pour ceux qui n'ont pas eu la chance de voir le premier opus. La mission qu'ils doivent remplir et très clairement expliquée et le moins que l'on puisse dire c'est qu'il n'y a rien de compliquer à comprendre. 
Néanmoins le départ reste assez râté avec cette histoire de décès de Marvin puis d'enterrement qui n'est d'aucune utilité à part à avoir droit à une longueur interminable. 
La suite se passe très vite avec de multiples voyages un peu partout pour d'une part éviter de mourir et résoudre le mystère de l'affaire "Nightsade". C'est assez sympathique à part que l'on a l'impression de faire une visite touristique de Londres ou encore

Paris avec tous les noms des petits restos de quartier bien exposés à l'angle de la caméra. Au niveau du scénario,  c'est assez basique avec une histoire pas très inventive et avec une fin malheureusement classique et sans surprise comme pendant toute la projection. Il est évident que l'action est omniprésente avec de nombreuses scènes de combats et de courses poursuites plutôt convaincante. Il s'agit de la réelle force du film. 
Mais le meilleur reste une nouvelle fois le casting avec certes un Bruce Willis peu actif et en petite forme dans son personnage assez fade et plat sans évolution mais celui de John Malkovitch est vraiment drôle avec son statut d'agent complètement décalé et

loufoque qui devient le conseiller personnel de en matière d'amour et de relations alors qu'il est loin d'être un expert en la matière ! De son côté, Mary-Louise Parker rempile avec Frank qui devient presque lourde et chiante avec la façon d'être de son personnage qui devient inutile au fil des 2H. Hellen Miren est retranchée à un vulgaire second rôle beaucoup moins présent. Il en va de même pour Catherine Zeta-Jones qui n'est pas vraiment dans le film. Il existe quand même un acteur qui s'est surpassé dans son rôle: Anthony Hopkins. ... était vraiment fait pour lui. On voit qu'il s'est surpassé dans la recherche et le travail de son personnage. Je vous laisse découvrir précisément son camp. 
Les cadrages sont plutôt bons malgré les scènes d'action qui sont assez difficiles à regarder.
La musique est assez classique pour un film d'action.

Mes notes:
Histoire: 2,5/4
Intrigue: 1/3
Durée: 1,5/2
Prises de vue: 2,5/3
Musique: 1,5/2
Appréciation: 3,5/4
Comédie: 1/1
Action: 1/1

NOTE GLOBALE 14,5/20

Critique ciné: Magic Magic

Titre: Magic Magic
Réalisateur: Sebastian Silva
Acteurs: Michael Cera, Juno Temple, Emily Browning...
Année: 2013

"Magic Magic" raconte l'histoire d'Alicia qui lors d'un voyage entre amis au Chili voit ses facultés mentales régresser au fil des jours. 


Le film commence par la rencontre des 5 protagonistes qui projettent de partir en voyage au Chili sur une île . Dès le départ, on sent un certain malaise chez Alicia face aux autres, elle est très réservée et différente, on le remarque instantanément. Le fait que sa cousine Sara doive partir en urgence ne va pas arranger les choses puisqu'elle doit apprendre à vivre avec des gens qu'elle ne connaît presque pas puisqu'ils ne sont même pas ses amis. La suite avec leur voyage, leur installation et leurs premières impressions est certes plate vu que l'histoire n'évolue pas trop mais le réalisateur a su rendre le résultat assez intéressant et surtout pas ennuyeux. Bizarrement, Alicia ne supporte pas la compagnie des deux garçons et de Barbara pourtant je les ai trouvés plutôt sympathiques envers elle. À mon avis, c'est elle qui a un problème et bien avant le début du film. En fait, le

gros défaut de "Magic Magic", est la façon dont les personnages sont traités, on ne sait rien d'eux ainsi que de leurs passés respectifs, ce qui m'a amené à de nombreuses suppositions tout au long de la projection. Je ne me suis pas reconnu dans le personnage d'Alicia mais plutôt dans le reste de la bande.
Tout devient passionnant et inquiétant à partir du moment où elle commence à avoir des hallucinations et surtout lorsque Augustin tente de l'hypnotiser. Certes j'ai trouvé cela comique mais cette scène en apparence drôle pour tout adolescent normal est en effet un des éléments déclencheurs de la schizophrénie d'Alicia.
Sebastian Silva a su merveilleusement bien faire, des petites séquences, au départ banales, de vrais indices pour le dénouement final qui est un peu l'apothéose avec une montée en puissance exceptionnelle; l'angoisse est omniprésente ! Ce final plonge le spectateur au coeur de la schizophrénie pure en nous montrant ce qu'est devenue réellement Alicia en l'espace de quelques jours. Il faut avouer que ce n'était pas les bonnes personnes qui étaient là pour l'entourer et la cadrer. La fin n'en demeure pas moins mystérieuse avec un flou sur le destin de cette dernière. 
Il est évident que Juno Temple est la révélation de "Magic Magic" avec un réel talent qu'elle a su bien exploiter ici. Les autres acteurs jouent aussi très bien mais rien n'égalera la prestation de Juno.
Malheureusement, il y a peu de référence à la culture chilienne à part à la fin où on assiste à une cérémonie locale . La musique par contre est typiquement chilienne durant le film.

Mes notes:
Histoire: 3,5/4
Intrigue: 2,5/3
Prises de vue: 2/3
Durée: 1,5/2
Musique: 1,5/2
Appréciation: 3/4
Thriller: 1,5/2

NOTE GLOBALE 15,5/20

Critique ciné: Elysium

Titre: Elysium

Réalisateur: Neill Blomkamp

Acteurs: Matt Damon, Jodie Foster, Sharlto Copley ...

Année: 2013

En cet an 2154, le monde actuel est séparé en deux, d'un côté, la Terre où tous les pauvres et misérables vivent dans des bidonvilles à ciel ouvert et de l'autre côté, dans l'espace, Elysium où se réunissent les plus riches et où les maladies n'existent pas. Un homme, Max, malade, va tout tenter pour remédier à ça. 

L'introduction a le mérite d'être claire et efficace. On nous présente bien tous les élèments de ce "nouveau monde" et on insiste bien sur les nombreuses inégalités entre la Terre et Elysium. En y réfléchissant bien, ce monde au début du 22e siècle est juste celui de maintenant mais poussé à l'extrême. En effet, aujourd'hui, on peut considérer qu'il existe aussi deux mondes, celui des pauvres avec le petit quotidien ordinaire et celui des stars et autres milliardaires avec une vie démesurée, ce qui pourrait faire penser à deux planètes différentes. Dans cette préface, on sent déjà, au vu des propos énoncés par le narrateur, que tout cela n'est pas bien réjouissant et que surtout, on va suivre un personnage qui est du mauvais côté donc sur la Terre. La majeur partie du film,

celle qui suit, était certes très importante et instructive pour la fin mais un peu longue et ennuyante par moment à cause d'un manque d'action. On se fixe sur le personnage de Max, interprété par Matt Damon, sur sa vie, son quotidien et son passé. Il est évident  que l'on ne peut pas reprocher au réalisateur de ne pas avoir assez développer la psychologie de son principal protagoniste puisqu'il n'y a que cela. La suite est beaucoup plus prenante car il s'agit de toute la mission, ainsi que sa préparation, qui a pour but d'aller sur Elysium et de faire de tous les habitants de la Terre des citoyens d'Elysium et ainsi de leur permettre l'accès au soin ou plutôt à la guérison qui est possible grâce à une machine révolutionnaire. On trépigne d'impatience

encore plus en sachant que les heures de Max sont comptées et qu'il risque de mourir à tout moment et donc de perdre son objectif, une des bonnes choses du film. La fin est sûrement le moment le plus surprenant  car elle nous prouve qu'un film de science-fiction peut encore surprendre et que le dénouement n'est pas prévisible à l'avance.

Le casting n'en demeure pas moins de très grande qualité avec un Matt Damon exceptionnel ,bien qu'il incarne un personnage assez fade et banal. Le problème est qu'il n'a rien d'un héros. J'avoue que cela aurait pu être un atout mais je me suis beaucoup plus pris de sympathie envers le méchant qui est en réalité plutôt un guignol. Néanmoins, Max demeure attachant et arrive à nous renvoyer un sentiment de pitié. 

Jodie Foster a un rôle qui n'a malheureusement rien de spécial voir presque sans importance. La musique est pas mal mais n'apporte pas un réel plus. 
Un beau film de science-fiction traitant des inégalités sociales et de l'environnement. 

Mes notes: 

Histoire: 3/4

Intrigue: 2/3

Prises de vue: 1,5/3

Musique: 1/2

Durée: 1/2

Appréciation: 3/4

Science-fiction: 1,5/2

NOTE GLOBALE 13/20

Critique ciné: Lone Ranger, la naissance d'un héros !

Titre: Lone Ranger, la naissance d'un héros
Réalisateur: Gore Verbinski
Acteurs: Johnny Depp, Armie Hammer...
Année: 2013



Sur le papier, Lone Ranger parait plutôt intéressant avec son budget faramineux de 250 millions de dollars mais c'est surtout le fait que cela soit la même équipe que le saga "Pirates de Caraibes" qui se réunit pour ce nouveau film qui est alléchant. A savoir Gore Verbinski à la réalisation, Jerry Bruckheimer à la production, qui a eu son étoile sur le "Walk of Fame "dernièrement, Hans Zimmer pour la musique et Johnny Depp parmi le casting.
Je suis donc parti très confiant parce que je sais que "Lone Ranger" est le genre de film que j'affectionne tout particulièrement. Mais, malheureusement, j'ai vite changé d'avis. 
Pour commencer, on ne pourra pas compter sur le début du film pour nous rappeler son titre puisqu'il n'y a aucun générique au départ. 

Dans un premier temps, on retrouve Tonto, en vieillard, dans une foire s'apprêtant à raconter l'histoire de sa vie à un jeune garçon visiblement fan de Lone Ranger à la vue de ses vêtements. Je veux bien que Gore Verbinski aime faire des allusions à certains westerns et grands films mais là c'est déjà trop pour moi. En effet, cette manière d'introduire, et de finir le film, a été vu dans le très beau film "Little Big Man" avec Dustin Hoffman. Mais visiblement ici il n'y a aucun intérêt à s'y prendre comme ça. 
Après un retour en arrière, on découvre le personnage de John Reid, Armie Hammer, son histoire... avec la première rencontre entre Tonto et John. Ce passage-là ne m'a pas déplu, c'était sympathique et utile pour faire connaissance avec nos deux héros. Mais là où cela se gâte, c'est plus tard, quand John va se faire tirer dessus en plein désert et que Tonto va le recueillir pour l'enterrer, mais celui -ci n'étant pas mort il va donc se réveiller... Premièrement, les dialogues n'ont  ni queue ni tête et ne sont d'aucune utilité. C'est extrêmement ennuyant et long tout comme la suite du film avec la quête pour retrouver "le méchant" du film. Evidemment, on nous promène pendant deux heures.

Deuxièmement, Johnny Depp est assez rigolo avec ses mimiques mais il devient tellement lourd avec sa petite phrase, dont le nom m'échappe mais qui est répétée à longueur de temps. Dommage qu'il vole la vedette à Armie qui aurait mérité plus d'attention. On peut dire que "Lone Ranger" est un hommage au cinéma de John Ford avec les plans qui montrent deux amoureux dans le désert tour à tour ou encore les mythiques galops dans le Grand canyon. Tout cela nous amène au décor qui est une des choses les plus réussie du films. La Monument Valley, le Nouveau-Mexique, tellement classique mais toujours à couper le souffle sur grand écran. 
Puis arrive la fin avec 30 minutes excitantes et épiques. Cette scène typique des Disney est communément   appelée la bataille finale était, une nouvelle fois, décoiffante et terriblement réussie. Les effets spéciaux y font énormément avec ces trains, construits pour l'occasion et ces villes montées de toute pièce. Un bel effort assez normal pour un blockbuster à 250 millions de dollars. 
La musique et surtout le morceau de la scène finale est entraînante et énergique. On sent une petite influence "Pirates des Caraïbes" et d'ailleurs on préfèrera un Johnny Depp version Jack Sparrow que Tonto. 

Un western qui sans être classique ne se veut pas très captivant à part pendant la dernière demi-heure. 

Mes notes: 
Histoire: 2,5/4
Intrigue: 2/3
Prises de vue: 3/3
Musique: 2/2
Durée: 0,5/2
Appréciation: 2,5/4
Action: 0,5/1
Western: 0,5/1

NOTE GLOBALE: 13,5/20

Critique ciné: American Nightmare, plus de peur que de mal !

Titre: American Nightmare
Réalisateur: James DeMonaco
Acteurs: Ethan Hawke, Lena Headey ....
Année: 2013

Pendant une nuit, aux Etats-Unies, tous les crimes sont permis, les services d'urgences et la police sont fermés. La population peut enfin se venger pour cette Purge. 

Le film commence plutôt moyennement car on nous propose en guise de générique des images des précédentes purges. Cela n'a évidemment aucun intérêt et m'a plus agacé qu'autre chose. La suite s'avère heureusement plus réussie. Le fait de présenter chaque membre de la famille et le cadre de vie permet de mieux les cerner par la suite et de pouvoir prévoir leurs réactions aux différents évènements qui suivront. Ce passage est pour nous l'occasion d'en apprendre un peu plus sur cette pratique inconcevable pour nous qui est nommée "la purge". Certes, ce n'est pas très bien même si le chômage et la criminalité sont presque nuls mais le pire est, que toute la population, enfin les riches, trouve ça banal et normal. On sent que les États-Unis, ou l'Amérique, n'est plus la même qu'aujourd'hui car elle ressemble plus à une secte qu'à une république avec ces pères fondateurs comme dirigeants. Cette fameuse nuit arrive enfin avec au départ

la confiance du père face à son équipement de sécurité puis tout va basculer lorsque cet inconnu, un pauvre qui ne cesse d'alourdir la société et qui ne sert à rien, se fait héberger par le fils contre la volonté de ses parents. Évidemment, la maison est tellement grande qu'ils vont mettre une demi-heure, sur 1H20, à le retrouver, avec un groupe de jeunes totalement fou dans le jardin qui menace de tous les abattre si leur proie ne sort pas rapidement. Autant dire que ce passage n'a rien de passionnant ni d'intéressant. On essaye juste de nous faire quelques frissons en mettant le tout dans le noir vu que l'électricité a été coupé, comme par hasard, même si c'est assez flou pour le public d'arriver à tirer quelque chose de ces images. Pendant que les gugus du coin font de la balançoire dans le jardin nous, spectateurs, on commence à se demander si l'action sera au rendez-vous. La troisième partie du film, on peut le dire, est beaucoup plus attractive dès lors que les assassins rentrent dans la maison et

que cette chasse à l'homme commence. Il y a une véritable intrigue qui s'installe pour savoir qui survivra à cette nuit abominable. La tension est forte et les rebondissements et retournements de situation sont inévitables. Malheureusement, la fin est trop classique et sans aucune surprise ce qui laisse un peu sur une mauvaise impression. Pour terminer le générique avec ces extraits de radio est assez drôle notamment quand la présentatrice remercie la population d'avoir participé en si grand nombre cette année. 

C'est plutôt drôle mais j'ai beaucoup plus souri que  tremblé, (aucune fois en fait). Le garçon de la famille m'a plu avec sa petite poupée décapitée télécommandée qui est un peu la mascotte du film. 

Un film futuriste qu'il vaudrait mieux ne pas voir exister en vrai mais qui pour sa portée politique assez évidente vaut le détour ! Les fans d'horreur peuvent s'abstenir vu que rien n'est si terrible et que le tout ne bouge pas trop. 

Mes notes: 

Histoire: 3/4
Intrigue: 1,5/3
Musique: 0/2
Prises de vue: 1,5/3
Durée: 1/2
Appréciation: 2,5/4
Horreur: 0,5/2

NOTE GLOBALE: 10/20

Critique ciné: Insaisissables, vraiment magique ?

Titre: Insaisissables
Réalisateur: Louis Leterrier
Acteurs: Mélanie Laurent, Morgan Freeman....
Année: 2013

"Insaisissables" nous raconte l'histoire d'un groupe de magiciens nommé "les 4 cavaliers" qui organise, un beau jour, le braquage d'une banque parisienne grâce aux pouvoirs de la magie. S'en suit une course poursuite effrénée   entre le FBI et ces magiciens pour tenter de connaître la vérité. 

Pour commencer, il faut bien dire que la bande-annonce était plutôt alléchante avec beaucoup d'effets spéciaux. Et au vue de la projection à laquelle j'ai assistée, je n'ai absolument pas été déçu ! 
Le film commence par une entrée en matière dynamique et passionnante. En effet, on prend le temps de nous présenter chacun des quatre magiciens dans leur vie quotidienne ainsi que la façon dont ils se sont retrouvés unis dans ce groupe "les 4 cavaliers". Tout est cohérent, très rapide et va à l'essentiel. Maintenant place aux péripéties qui sont vraiment la base du film pour nous et le FBI ,et qui nous font comprendre comment ils arrivent à monter des casses et à braquer des banques à des milliers de kilomètres. On peut diviser ce film en trois actes symbolisés par les trois spectacles que les "4 cavaliers" vont donner. Le fait de s'intéresser essentiellement au point du vue du FBI avec l'avancée de leur enquête m'a paru un brin décevant quand même mais il

contribue à la surprise finale nous obligeant donc à voir assez peu notre groupe de magiciens hormis lors de leurs shows. Cela aurait pu nous donner quelques bons moments supplémentaires qui sont gachés inutilement du côté du FBI qui, il faut bien l'avouer, n'a rien de vraiment enballant. Et oui, on suit deux agents, un homme type américain et grande gueule, Dylan, qui malheureusement n'a rien d'un bon flic, on comprendra pourquoi à la fin, et Alma, une jeune femme d'Interpol ,française ,jouée par Mélanie Laurent; l'authenticité est là. Certes voir l'avancée de leur enquête et les courses poursuites épiques dans les rues de New York ,par exemple, sont très interessantes mais quand on nous propose de longs passages entre Alma et Dylan qui se cherchent un peu, tout cela pour conduire au baiser final, c'est un peu lourd et carrément banal ! Surtout que cela plombe énormement le récit. Mais pour nous consoler, les

scènes des numéros de magies sont juste impressionantes et passionantes de bout en bout ainsi que la petite touche d'humour bien présente qui est un petit plus.  Une vraie réussite de ce côté-là. La fin est sûrement ce que le film nous a réservé de meilleur avec un retournement de situation impensable, comme quoi tout est possible ! La tendance s'inverse de tous les côtés. Je ne vous en dis pas plus pour garder le suspense. 
Du côté des acteurs, on peut noter Morgan Freeman au casting qui est "en pleine forme". Même si on juge son rôle pas très utile à première vue mais pourtant tous ses discours sont utiles car ils nous permettent de comprendre les petits secrets de ces magiciens criminels. Véritable influence française avec une petite apparition

un peu comique de José Garcia, le gars qui ressemble à Iron Man dans la bande-annonce :) , bonne surprise tout de même. Et puis un membre de la série "Hell on Wheels" qui a le droit à son petit moment de gloire. Néanmoins, les personnages des magiciens manquent cruellement d'approfondissement, quelques révélations ou flashbacks auraient fait plaisir. Mais le casting reste d'une très grande qualité. Les effets spéciaux sont impeccables comme les numéros de magies. Un petit effort musical aurait pu être appréciable tout comme le cadrage un brin classique à mon goût. 

Mes notes: 

Histoire: 3/4
Intrigue: 2/3
Prises de vue: 1,5/3
Musique: 0,5/2
Durée: 2/2
Appréciation: 3/4
Thriller: 2/2

NOTE GLOBALE 14/20

Critique ciné: Les Schtroumpfs 2

Titre: Les Schtroumpfs 2
Réalisateur: Raja Gosnell
Acteurs: Neil Patrick Harris, Brendan Gleeson, Jayma Mays....
Année: 2013

Les Schtroumpfs reviennent avec cette fois-ci une mission bien précise, sauver la Schtroumpfette des mains de Gargamel tout en empêchant ce dernier de s'emparer de la potion permettant de créer des petits hommes bleus.

Quand Hollywood s'empare d'une excellente oeuvre de la culture franco-belge , les Schtroumpfs ce n'est pas bon signe généralement . Comme le premier opus nous l'a montré et évidemment le deuxième ne dérogeant pas à cette règle avec pourtant un début assez réussi et une bonne idée de départ. Le fait de nous expliquer les origines de la Schtroumpfette de manière cohérente et convaincante était une bonne chose malgré le classique "Il était une fois" que l'on a tant vu chez Disney. Mais il ne faut pas espérer grand-chose pour la suite malheureusement car les péripéties pour retrouver la douce du village qui se retrouve pris au piège de Gargamel deviennent trop rapidement ennuyeuses et répétitives avec de nombreux clichés que l'on retrouve dans ce genre de film comme les combats et les retournements de situation qui font réagir seulement les plus petits. Tout cela nous fait perdre le

rythme et l'originalité des BD. De plus, les trois quarts du film sont plombés par des passages lents et sans intérêt ou par des discours d'une longueur interminable pour nous faire comprendre que la famille et bien... c'est important ! Voici une superbe information ! Mais le seul et véritable point positif que j'ai trouvé au niveau du scénario est l'humour. Il est omniprésent et tellement loufoque et absurde qu'on se laisse prendre et on rigole. Je pense quand même que certaines allusions seront incompréhensibles pour les spectateurs américains vu que l'essentiel de l'action se déroule à Paris. Le film en profite pour faire une pub impressionnante à la

ville lumière en nous offrant une véritable visite guidée en précisant bien les noms des monuments et en nous montrant la scène la plus classique et barbante de toute la projection: l'assaut de la Tour Eiffel par Gargamel.   Néanmoins, la scène de la pâtisserie est ma préférée ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait que du négatif  dans ce film ! Autrement le gros problème est aussi au niveau du casting avec Neil Patrick Harris qui  pense qu'il est le seul à pourvoir retrouver les Schtroumpfs, ce que le spectateur n'arrive pas à croire. Jayma Mays toujours aussi cruche et niaise comme dans Glee n'est pas d'une grande utilité. Le film bénéficie d'une certaine qualité d'effets visuels et d'une musique entrainante comme la bande son finale signée Britney Spears ! 

Mes notes:

Histoire: 1/4
Intrigue: 0,5/3
Prises de vue: 3/3
Musique: 2/2
Durée: 1/2
Appréciation: 1,5/4
Animation: 1/1
Comédie: 1/1

NOTE FINALE: 11/20