lundi 13 avril 2015

Critique: A Trois on y va


Titre: A Trois on y va 
Réalisateur: Jérôme Bonnell 
Acteurs: Anais Demoustier, Felix Moati, Sophie Verbeeck ...
Genre: Comédie, Romance
Nationalité: Français 
Durée: 1H26min
Sortie: 25 mars 2015



A Trois on y va est la sixième réalisation de Jérôme Bonnell et traite d'un sujet en somme assez classique qu'est le triangle amoureux. Ne connaissant absolument pas le réalisateur et n'ayant vu aucune de ses précédentes réalisations, je me lançais un peu dans l'inconnu en allant découvrir A Trois on y va

L'intrigue démarre très vite comme si on découvrait ces personnages par hasard au détour d'une ruelle et qu'on se mettait à les suivre et à s'immiscer dans leur intimité. En effet, le film débute presque au détour d'une conversation entre les personnages et le spectateur est pris de court et se met à ressentir de la gène en pénétrant si facilement dans le logement de Charlotte et Micha. Et au fur à mesure que les minutes passent, le spectateur va peu à peu faire parti de leur vie et devenir le gardien du secret de Mélodie qui entretient une relation amoureuse avec Charlotte et Micha sans que ces deux-là ne soupçonnent la situation. A Trois on y va évite les clichés des comédies romantiques d'aujourd'hui en présentant un amour pur et innommable qui ne s'invente pas et qui va au delà du sexe de la personne. Ici, que Mélodie couche avec Charlotte ou Micha, cela n'a pas beaucoup d'importance tant l'objectif n'est pas de traiter de l'hétérosexualité et de l'homosexualité mais du véritable amour qui dépasse toutes normes ou conventions. 




Le film met aussi en scène une jeunesse moderne se libérant des carcans classiques et voulant s'épanouir au grand jour quelque soit le regard des autres ( on pensera notamment à la scène du mariage où le trio amoureux se montre au grand jour). L'amour est présenté de manière poétique comme une denrée rare qu'il faut préserver et qui se consume progressivement à l'image du couple Charlotte/Micha qui se fragilise de plus en plus tandis que la présence de Mélodie s'affirme. On retrouve, au milieu de ce quiproquo amoureux, une bonne dose d'humour empruntée aux pièces de boulevard avec son lot de scènes cocasses et de jeux de mots. Le spectateur partage les sentiments et les émotions des trois personnages en craignant lui aussi que cette tromperie mutuelle éclate au grand jour. Ce mélange d'émotions et d'humour contribue à charmer le spectateur qui se laisse littéralement porter par cette ode à l'amour. La dernière scène peut d'ailleurs surprendre, voire décevoir, mais elle a le mérite d'offrir une conclusion et une issue assez juste au film. A Trois on y va est porté par un trio d'acteurs jeune et dynamique qui séduit par son énergie et sa sincérité. On sent qu'une réelle complicité c'est liée durant le tournage sans quoi le rendu n'aurait pas été le même. Et puis on ne se privera pas de retrouver une nouvelle fois à l'écran la talentueuse Anais Demoustier qui vole la vedette à ses deux compères. 

Mes notes: 
Scénario: 3,5/4
Intrigue: 2/3
Mise en scène/Photographie: 2,5/3
Casting: 2,5/3
Musique: 1/1
Durée: 1/1
Comédie: 1,5/2
Appréciation personnelle: 3/3

NOTE GLOBALE 17/20 

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